Villages du Comminges - Haute Garonne |
Au sud, les pentes pyrénéennes s'élèvent très vite pour proposer aux visiteurs des paysages préservés, où faune et flore toujours intactes et climat montagnard enrichi des influences océaniques et méditerranéennes, offrent un subtil parfum d'authenticité. Sites à découvrir : |
St
Bertrand de Comminges (Photo Eric
Wanner sur http://chtoric67.canalblog.com) :
dressé sur son piédestal
rocheux, le bloc de la cathédrale et du bourg se détache sur le fond des proches Pyrénées.
Ce n'est qu'au XIe siècle que le village prend son essor. Sous un toit
unique, le "vaisseau cathédral" abrite trois églises d'époques
et de styles différents : l'église romane du XIIe siècle édifiée par
l'évêque Bertrand de Goth et l'église Renaissance de l'évêque Jean de
Mauléon. Dans la ville haute, les maisons se pressent autour du centre
religieux : demeures nobles, vieilles demeures à colombage, humbles
maisonnettes médiévales blotties derrière les remparts, leur barbacane
et les solides portes d'entrée. http://www.cathedrale-saint-bertrand.org |
St
Béat (Photo Olivier Dutrey) :
c'est ici que la montagne
recèle ce marbre pur, blanc ou veiné qui connu jadis la gloire à
Versailles. Pompée fonda en 75 avant JC "Passus Lupi" qui se
développa grâce à l'exploitation du marbre qui convoyait sur les eaux
de la Garonne vers toutes les cités antiques. Ce village situé dans un
cadre magnifique, a un cachet médiéval dont les maisons à galeries
s'ouvrent sur la Garonne impétueuse au pied des montagnes. http://www.st-beat.fr |
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St
Pé d'Ardet
(Photo et Texte Miguel
Bravo)
: c'est du
dieu Artahé que le village tire son nom. Juchée sur un petit promontoire
comme pour mieux protéger l'ensemble du bourg, l'église du XIe siècle
contient de nombreux éléments gallo-romains en réemploi, ainsi qu'un
clocher à double section : carrée d'abord et octogonale au-dessus. Le
riche intérieur est composé notamment de peintures murales d'origine
romane, le reliquaire du XVIe siècle et du mobilier un peu plus tardif.
Les ruelles pittoresques de ce petit bourg, en pente ou en escalier
offrent de jolis panoramas sur la campagne et les forêts environnantes. http://www.mairie-saintpedardet31.fr |
Cirès (Photo Père Igor, Texte Miguel Bravo) : dans ce village du coeur de la vallée de l'Oueil, les pignons pointus de quelques grosses granges sont fermées par des planches de bois brun doré à claire voie, comme on les voit dans les vallées suspendues des Pyrénées Centrales. Un étroit labyrinthe se faufile au milieu d'un habitat très regroupé, avec des maisons crépies et d'autres à pierre nue présentant un assemblage coloré d'ocres, de bruns et de gris, caractéristique des matériaux de construction locaux. L'église du XVe siècle possède un clocher carré terminé en fine pointe ardoisée avec deux cloches des XVe et XVIe siècles. |
Alan
en Comminges (Photo Gérard
Destin)
: la fondation du village
date vraisemblablement de la période gallo-romaine. Au
XIe siècle, Alan est une sauveté, c'est à dire, une cité créée par
les ecclésiastiques dans un but économique. Il s'agissait de regrouper
et de fixer tous les paysans errants, ainsi que les vagabonds, d'y établir
une communauté agricole en mettant en valeur les terres et d'y permettre
la sauvegarde des libertés. Aujourd'hui c'est un village agréable qui
possède quelques monuments comme la chapelle St Bernard, l'église
Notre Dame de la Nativité et l'Hôpital Notre Dame de Lorette qui fut bâti
pour les pauvres et les mendiants. http://www.alan.fr |
Aurignac
(Photo Samuel Flahaut)
: il s'agit d'une commune
à mi-chemin entre l'océan Atlantique et la Méditerranée, située sur la partie sud des coteaux de
Gascogne. La ville est bâtie sur une crête dans le prolongement des "Petites Pyrénées", qui
dressent leurs flancs calcaires le long de la chaîne des Pyrénées. Cette
particularité géologique provoque dans le paysage de nombreux affleurements rocheux
qui parsèment les forêts de chênes. Aurignac émerge de cet écrin végétal,
surplombant de plus de 70 mètres le fond de la vallée. http://www.aurignac.fr |
Saccourvielle (Photo Rémi Delmas, Texte Miguel Bravo) : accroché à flanc de montagne à l'entrée de la vallée de l'Oueil, ancien fief des seigneurs de Canron, c'est un village vertigineux et surprenant qui nous réserve des curiosités remarquables : belles maisons anciennes aux abords de l'église, des porches monumentaux, des portes aux motifs sculptés, la tour de Castel Blanquat en cours de rénovation par une association privée. L'église à clocher roman élancé, avec plusieurs étages de baies à colonnettes, flèche octogonale et abside semi-circulaire en cul-de-four, possède la cloche la plus ancienne de la région (XIIIe siècle). |
Puymaurin (Texte Miguel Bravo) : aux confins de plusieurs régions, entre Volvestre, Comminges et Astarac, le nom de ce petit village perché, dominant les vallées de la Gesse et de la Save, est déjà une énigme. Le suffixe « puy » (hauteur) se rapporte à sa position dominante. « Maurin » rappellerait qu'en 709 les maures ont envahi la Gascogne et l'Aquitaine, créant des places fortes dont Puymaurin pourrait en être une. Il s'agit d'une localité élevée au rang de bastide au XIIIe siècle sur un plan circulaire. La place a été prise par les protestants au XVIe siècle et devint baronnie au XVIIIe siècle. Une flânerie sur ses jolies ruelles étroites nous permettra de découvrir, outre un panorama magnifique, de vieilles maisons à colombages, son église gothique et sa chapelle au sud du village. |