Villages du Pays Avesnois - Nord


Cette région se situe à l'est du département du Nord. Elle est occupé essentiellement par le parc naturel régional de l’Avesnois où prairies bocagères, forêts de feuillus, vergers en fleurs, rivières sinueuses et moulins au bord de l’eau mettent en lumière ce territoire.

Sites à découvrir :
http://www.tourisme-avesnois.com

Solre le Château : situé près de la frontière belge, ce petit bourg semble perdu en pleine campagne. Au coeur du Solrézis, souvent appelé "la Petite Suisse du Nord" pour ses prairies vallonnées, le village attire les amateurs de tourisme vert. Malgré son nom, Solre ne possède plus de château qui a été détruit durant la révolution. Ce petit bourg tranquille possède cependant quelques beaux édifices qui lui donnent tout son cachet. Construite en pierre bleue au XVe siècle grâce à la levée d'un impôt sur la bière, l'église St Pierre fut reconstruite après un incendie en 1611. Avec sa tour beffroi et son clocher à bulbe où se tenait jadis un guetteur, elle devint rapidement l'âme du village. Sa verticalité défaillante date probablement du XVIIIe siècle. Situé tout comme le sanctuaire, sur la Grand Place, l'hôtel de ville de style renaissance datant de 1574, déroule majestueusement ses fenêtres en plein cintre. Il servait autrefois de halle aux draps, et l'on peut voir sur ses façades plusieurs inscriptions recommandant aux marchands la modération et l'équité. Dotée également de maisons des XVIIe et XVIIIe siècles, la Grand Place a belle allure.
http://www.solrelechateau.com
Le Quesnoy (Photo Didier Brasselet) : comme perdue au milieu de la campagne, la bourgade apparaît tranquille et sereine. La ville a gardé intact ses remparts représentatifs de l'évolution de l'art de la défense du XVIIe siècle au début du XXe siècle. Au XIIe siècle, Baudoin IV fait construire un château, des fossés et remparts pour protéger la ville qui devient rapidement très prospère grâce à une charte très favorable aux habitants. C'est Vauban qui est chargé de moderniser ensuite les fortifications existantes. Profitant des fossés des remparts, des plans d'eau ont été aménagés initialement pour protéger la ville. Une promenade est possible tout le long des remparts avant de repartir vers le centre-ville en empruntant les petites rues bordées de belles maisons de briques et de pierres, ou de simples maisons basses blanchies à la chaux.
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Wallers en Fagne (Photo Jacques Dacos) : aux confins du massif ardennais, ce village appartient au pays de la Fagne qui désignait à l'origine des tourbières ou marais situés dans les dépressions topographiques du plateau ardennais. Le bourg s'est implanté au pied d'une colline calcaire sur la rive gauche d'une rivière. L'habitat regroupé forme un village rue caractéristique qui s'étire d'ouest en est. Les maisons qui datent du XVIIe au XIXe siècle sont généralement bâties en retrait de la rue et précédées d'une platebande engazonnée qui correspond aux anciens usoirs utilisés jadis pour stocker le bois et le matériel agricole. Les constructions sont réalisées en pierre calcaire grise extraite dans les affleurements rocheux voisins. 
http://www.wallers-en-fagne.fr
Eppe Sauvage (Photo J.P. Poiret) : au coeur de cette région qui évoque déjà la Thiérache, les maisons couvertes d'ardoises émergent du bocage et la brique, qui habille la plupart des façades, éclate de sa couleur rouge soutenue. Environné de forêts, le village a prit profit de sa matière première et nombre de sabotiers ont travaillé ici. Le village dispose également d'un passé sidérurgique intéressant grâce aux premières forges installées au XVIe siècle. Le centre du village baptisé la Place est dominé par l'église. C'est une imposante construction datant des XVIe-XVIIe siècles dont le soubassement et les contreforts de pierre se détachent avec vigueur sur les murs de brique. L'ancien presbytère et le bâtiment de la mairie construit en pierre de taille et en brique de 1835 occupent également cet espace constituant le noyau du village.

Maroilles (Photo D. Melvin) : épargné par les dernières guerres, ce village avec ses murs de brique ou de pierre bleue et ses toits d'ardoise possède un charme nostalgique qui séduit les visiteurs aussi sûrement que les vestiges de son abbaye et la saveur de ses fromages. Il faut commencer à découvrir ce village en entrant comme jadis par le pont à vannes du moulin. Par l'escalier Vert de Gris, il faut grimper vers le site abbatial entre deux murets de brique rose. Le clocher de l'église paroissiale se profile derrière la place Verte. La mairie du village occupe le bâtiment de l'ancien baillage. Sur la façade, une sculpture s'encadre dans un élégant cartouche à volutes. Le moulin de l'abbaye est implantée en bordure de l'Helpe mineure. Cette belle construction de brique à chaînages de pierre fut édifiée en plusieurs campagnes entre les XVIe et XVIIIe siècles. A noter la superbe maison du Parc régional de l'Avesnois installée dans l'ancienne grange dîmière de l'abbaye.
http://www.maroilles.com
Sebourg : situé aux portes du parc naturel régional de l'Avesnois, ce village étage ses maisons sur les rives verdoyantes de l'Aunelle. Deux églises médiévales, un château et un moulin toujours en activité font du village l'un des lieux les plus attachants du Valenciennois. De vastes fermes à cour carrée du XVIIIe siècle, en brique et en pierre, sont pour certaines surmontées d'un colombier. Entouré d'un beau parc boisé, le château a été construit entre 1802 et 1806. L'édifice de plan rectangulaire est apparenté en pierre calcaire et en brique. D'inspiration néoclassique, il est éclairé par des fenêtres cintrées au niveau du rez de chaussée. L'église St Martin a perdu son clocher pendant la première guerre mondiale mais il a été relevé depuis. Bâti au XIIIe siècle, ce beau sanctuaire profita des dons importants faits par les pèlerins qui venaient se recueillir sur la châsse de St Druon, patron des bergers. Ainsi agrandi et embelli au XVIIe siècle, il est aujourd'hui le véritable joyau du village. L'Aunelle serpente à travers le village. En bordure du cours d'eau, s'élève un beau moulin à farine toujours actif.
http://www.communesebourg.com

Liessies (Photo Jacques Dacos) : l'histoire du village est étroitement liée à celle de son abbaye. La légende raconte qu'à l'époque carolingienne, un certain Wibert chassant le sanglier dans la forêt qui borde la vallée de l'Helpe, fut séduit par la beauté et l'isolement du site. De l'abbaye détruite à la révolution, subsistent quelques constructions annexes dispersées autour de l'église paroissiale qui date du XVIe siècle. Un circuit pédestre permet de découvrir en bordure de l'Helpe, un paysage créé par les moines aux XVIIe et XVIIIe siècles, après d'importants travaux d'aménagement hydraulique.  Au sud de l'église, les maisons qui s'alignent forment un village rue. Les constructions anciennes à un étage, présentent des façades de pierre et brique et des toitures d'ardoise. Au sud ouest du village, trois étangs s'étagent entre des coteaux boisés. A noter qu'à chacune des sorties du village, axées sur les quatre points cardinaux, on trouve une chapelle en pierre bleue érigée au début du XVIIIe siècle.