Villages du Pays de Fenouillèdes et Salanque


S'étalant jusqu'au littoral méditerranéen de la Salanque, pays riche d'un passé tumultueux comme en témoignent les nombreux vestiges des différentes époques, cette région associe rudesse et beauté des paysages.

Des vignobles des côtes du Roussillon aux parcelles de vigne, aux rudes massifs quasi-désertiques, des parfums de la garrigue à la fraîcheur des forêts, de ravins escarpés en larges plateaux voués à l'élevage, ce pays réserve de fortes impressions à celui qui le parcourt.

Site à découvrir :
http://www.fenouilledes.com

Sournia : c'est un pittoresque village des Fenouillèdes, entre le plateau de Campoussy et la forêt de Boucheville. Une rue principale bordée de maisons en pierre de pays et des ruelles pavées, en contrebas de la route, qui abritent quelques commerces bien traditionnels. Le village offre le matin un visage de village dynamique : à partir de midi cependant, il s'enfonce dans une douce léthargie.
http://www.sournia.com
Tautavel (Photo Caroline Bayet) : c'est dans un petit village viticole des Corbières que l'Homme de Tautavel, vieux de 450 000 ans, a été découvert dans la Caune de l'Arago, un des gisements les plus importants du monde. Le musée présente des collections préhistoriques uniques, mises en valeur par les techniques les plus modernes de la muséographie.
http://www.tautavel.com

Opoul Périllos (Photo Miguel Bravo) : le village est situé dans une dépression où le calcaire se mêle aux argiles rouges. L'Aspect "lunaire" du paysage est frappant, avec le vert des vignes à perte de vue coupé brusquement par l'étang de Leucate. Le nom du village est un dérivé d'Oped, signifiant "Place forte". Celui-ci est dominé aujourd'hui par les ruines d'un château du XIIe siècle reposant sur une plate-forme calcaire. Reconstruit par Jacques d'Aragon en 1246, il est occupé alternativement par les espagnols et les français et sera définitivement abandonné par Richelieu en 1642. Ce dernier le fera démanteler à la même époque. Le hameau désertique de Périllos faisant parti de la commune vaut la visite.
http://www.opoul.fr
Bélesta : c'est dans un village perché des Fenouillèdes qu'un château musée superbement restauré présente une étonnante reconstitution de la tombe, l'impressionnante série de poteries et objets de parure qui y furent découverts, des diaporamas et documents qui expliquent la vie quotidienne à l'époque néolithique, mais aussi le travail des archéologues.
http://www.belesta.fr

Baixas (Photo Commune de Baixas) : au cœur d’un vignoble de renom, le village a conservé l’essentiel de son enceinte médiévale. Fortifié au XIVe siècle, les quatre portes de la ville témoignent de l’importance économique de Baixas à l’époque du royaume de Majorque. Dans cette charmante cité, Il faut admirer notamment le site de l'ermitage Ste Catherine ainsi que le retable baroque de l'église Notre Dame des Anges.
http://www.baixas.fr
Caramany : entouré par les crêtes calcaires des Corbières, l'ensemble du site donne l'impression d'une vaste cuvette au milieu de laquelle émerge sur son piton rocheux le village autrefois fortifié. Une promenade dans le bourg montre que le château existe toujours, même s'il a été morcelé en trois après la Révolution. On trouve également des restes assez importants de fortifications. L'église paroissiale est un édifice à une nef, avec trois chapelles latérales au nord et une au sud, de construction assez tardive de la fin du XVe siècle. Cette église est dédiée à St Etienne. La principale curiosité de cette église est son clocher aux allures asiatiques, bâti entre 1845 et 1848 à l'initiative du curé François Bria, qui en traça le plan.

Latour de France (Photo Nicolas Dunyach sur http://www.photos66.net) : appelé à l'origine Triniac, la construction d'un château avec forcément une tour sur une petite colline située dans un méandre de l'Agly, a entraîné à la fois le déplacement de la population et le changement du nom de la commune. Il reste du château des ruines assez importantes, qui méritent une restauration rapide. L'église a été reconstruite au XVIIe siècle sur l'emplacement d'un édifice plus ancien, dont on a conservé l'abside romane et le clocher. En se promenant dans les rues et les ruelles, on découvre tout le charme d'un village où, parfois de façon un peu anarchique, se mêlent des maisons très anciennes et des (re)constructions plus modernes. Deux balades s'imposent : l'une le long des berges de l'Agly, l'autre sur le plateau de la Tourèze, où l'on découvrira un ensemble exceptionnel de constructions en pierres sèches.
http://www.latourdefrance.fr